expo
Gwenhaël : Gwenhaël ne dessine et ne peint que de l’essentiel. Ses paysages intérieurs se revêtent, une fois mis en peinture, de cette intemporalité qui caractérise l’universel. Ses toiles et ses dessins ne parlent que de liberté. Ils la disent en langue de matière et de mouvement, de rythme et de plans ; en idiomes de courbes impulsives, d’encres jaillies ou encore de lignes savamment ajustées.
Jean-Pierre Hanel : La gravure monochrome sert ici de référence pour le rendu et la peinture gestuelle autorise à quelques figures véloces. Et les lignes-signes, la brume grisée, la danse du vide intermittent sont autant de presque riens qui viennent de l'heureuse Asie graphique. Toutefois, fréquenter les valeurs de gris n'empêche pas le peintre de courtiser passionnément la couleur.
Alain Cheguillaume : Sa peinture n’est pas abstraction, mais plutôt figuration suggestive, bestiaire peuplé de constructions et de déconstructions, lyrisme s’ébrouant dans une apparence de chaos. Chacun interprétera à sa manière ces labyrinthes poétiques où matière et couleur s’exacerbent magnifiquement.
Chang Rim Ji : Les femmes de Chang Rim Ji sont toujours au cœur de la toile. Enfouies sous les couleurs, mes lambeaux de paysages, les tiges les feuilles, les bourgeons. Chang Rim montre le visible et l’invisible. Dans ses peintures se cristallisent les émotions. Toiles de toute beauté où les lignes et les couleurs de l’Extrême Orient se mêlent aux Occidentales. Chang Rim Ji cherche à exprimer à l’infini "une beauté voilée" et nous invite à un regard attentif.
Exposition du 26 novembre au 13 décembre 2024 :
du mardi au samedi de 14h à 19h